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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 14:20
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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 12:15

Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande, a réagi à la polémique suite au déplacement du candidat sortant à Bayonne.

 

«Le droit de manifester est une règle constitutionnelle», a-t-il expliqué, ajoutant qu'«on ne peut que condamner toute violence», et qu' «il n'y a qu'une seule arme possible, le bulletin c'est le bulletin de vote pour déterminer l'avenir de la France».

 

 

«Nous demandons à l'équipe de Nicolas Sarkozy de garder son calme, de ne pas perdre son sang froid», a ajouté Manuel Valls sur France 2 ensuite. A l'issue de son meeting à Lyon, François Hollande a appellé à «ne jamais céder à la violence» verbale ou physique.


Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national à l'international, a également commenté cette polémique sur LCI ce vendredi 2 mars : «Le président surjoue l'indignation». «J’ai vu des gens qui tenaient le programme de François Hollande. De là à penser que ce soit des militants socialistes, il n’y a qu’un pas que franchit allègrement le président de la République. Il veut faire un amalgame, il est un peu en difficulté, donc il s’accroche à toutes les possibilités de rebondir».

 

 

 

«François Hollande a dit hier en meeting les mots qu’il fallait. A savoir, on a un bulletin de vote, on peut manifester. Il n’est pas obligé de conspuer le concurrent que ce soit dans les rues ou dans les meetings», a conclu le secrétaire national.

 

Elisabeth Guigou, secrétaire nationale à la réforme de l'Etat et des collectivités territoriales, a réagi sur cette affaire au micro de Public Sénat ce 2 mars : «François Hollande l'a dit hier soir à Lyon. Nous condamnons tout ce qui est violence verbale et à plus forte raison physique qui n'ont pas lieu d'être dans une campagne qui doit tourner autour du débat d'idée et de la confrontation des projets. En même temps, les termes employés par Monsieur Sarkozy sont inacceptables».

«Monsieur Sarkozy perd ses nerfs, perd la maîtrise de soir alors qu'on attendrait d'un président de la République qui est encore en exercice qu'il se maîtrise, qu'il maîtrise son langage, qu'il maîtrise ses réactions».

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 09:19
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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 19:40

 

Après Madrid, Bruxelles, Berlin et Rome où il avait rencontré les dirigeants des partis progressistes,  François Hollande est aujourd'hui à Londres. Il y rencontre notamment Ed Miliband, leader du parti travailliste britannique. 

 

Alors que l'Europe est en crise, que la situation de la Grèce n'est toujours pas stabilisée et que certains de nos voisins sont dans une situation préoccupante, François Hollande met en avant ses propositions pour l'Europe. Une Europe unie et solidaire, ayant pour objectifs l'emploi et la croissance et qui ne se laisse pas dominer par la finance.

 

Le dernier traité européen met l'accent sur la rigueur. La discipline budgétaire est nécessaire mais,  seule, elle ne peut suffire à redresser les nombreux pays frappés par la crise. L'Europe doit également favoriser l'emploi et la croissance pour réduire le déficit public et la dette. C'est tout le sens de l'engagement de François Hollande de renégocier le traité européen pour y ajouter ces deux volets manquant.

 

Les messages de François Hollande à Londres

François Hollande était à Londres pour rencontrer Ed Miliband et la communauté française. Il y a plaidé pour une régulation bien plus rigoureuse de la finance, avec le soutien du parti travailliste britannique.

"Je voulais venir à Londres pour dire que la finance doit être au service de l'économie, (elle doit) créer de la richesse, et non pas s'enrichir sur l'activité économique réelle"

François Hollande

"La finance non régulée est un très sérieux problème et a conduit à la crise financière de 2007. Nous devons réformer la façon dont fonctionnent la finance et le capitalisme. (François Hollande) a absolument raison".

Ed Miliband

 

Par ailleurs, les deux hommes politiques ont souligné leurs convergences de vue sur l'Europe et notamment sur la nécéssité d'ajouter des mesures en faveur de l'emploi et de la croissance dans les derniers textes européens. L'austérité seule ne permettra pas aux pays membres de retrouver le chemin du progrès et de réduire les déficits et dettes publics.

"Nous souhaitions que la croissance en Europe puisse être stimulée"

 

Les propositions de François Hollande pour l'Europe

Je proposerai à nos partenaires un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance pour sortir de la crise et de la spirale d’austérité qui l’aggrave. Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne dans cette direction. Je proposerai de créer des euro-obligations. Je défendrai une association pleine et entière des parlements nationaux et européen à ces décisions. Cinquante ans après le traité de l’Élysée, je proposerai à notre partenaire l’élaboration d’un nouveau traité franco-allemand.

 

Je défendrai un budget européen (2014-2020) au service des grands projets d’avenir. Je soutiendrai la création de nouveaux outils financiers pour lancer des programmes industriels innovants, notamment dans les domaines des technologies vertes et des transports de marchandise ferroviaires. Et je militerai auprès de nos partenaires pour une Europe de l’énergie.

 

Je proposerai également une nouvelle politique commerciale pour faire obstacle à toute forme de concurrence déloyale et pour fixer des règles strictes de réciprocité en matière sociale et environnementale. Une contribution climat- énergie aux frontières de l’Europe viendra compléter cette stratégie. J’agirai, dans le cadre du G20, pour une parité plus équilibrée de l’euro vis-à-vis du dollar américain et du yuan chinois en proposant un nouvel ordre monétaire international.

 

Pourquoi François Hollande est allé à Londres : le son

 

"Je suis venu ici pour rencontrer Ed, pour dire ensemble que nous souhaitons que la croissance en Europe puisse être encouragée, stimulée. Et que nous avons besoin d’une Europe qui ait cette dimension.Je voulais aussi venir ici à Londres pour dire que la finance doit être au service de l’économie, doit permettre de créer de la richesse et pas s’enrichir sur l’activité économique réelle.Je voulais aussi que nous évoquions un certain nombre de sujets internationaux et notamment la Syrie (…).
Je souhaitais aussi que nous puissions évoquer les sujets de défense qui intéressent nos deux pays. Nous avons des accords, des traités qui nous unissent et qui permettent aussi d’avoir une dimension de défense dans le cadre de l’Europe.
Je souhaitais également donner tous mes encouragements pour les combats électoraux qui vous attendent. Moi j’en ai un qui arrive. Pour Ed Miliband il faudra qu’il soit patient. Mais en même temps je souhaite que l’élection en France puisse être aussi un élément de changement en Europe. Et que ce changement pourra aussi, je l’espère, se traduire en Grande-Bretagne."

 

 




Après Madrid, Bruxelles, Berlin et Rome où il avait rencontré les dirigeants des partis progressistes,  François Hollande est aujourd'hui à Londres. Il y rencontre notamment Ed Miliband, leader du parti travailliste britannique. 

Alors que l'Europe est en crise, que la situation de la Grèce n'est toujours pas stabilisée et que certains de nos voisins sont dans une situation préoccupante, François Hollande met en avant ses propositions pour l'Europe. Une Europe unie et solidaire, ayant pour objectifs l'emploi et la croissance et qui ne se laisse pas dominer par la finance.

Le dernier traité européen met l'accent sur la rigueur. La discipline budgétaire est nécessaire mais,  seule, elle ne peut suffire à redresser les nombreux pays frappés par la crise. L'Europe doit également favoriser l'emploi et la croissance pour réduire le déficit public et la dette. C'est tout le sens de l'engagement de François Hollande de renégocier le traité européen pour y ajouter ces deux volets manquant.

>> Les messages de François Hollande à Londres
>> Les propositions de François Hollande pour l'Europe
>> Pourquoi François Hollande est allé à Londres
>> L'abstention du Parti Socialiste sur le mécanisme européen de stabilité expliquée
>> Le déplacement en direct

 

 

Les messages de François Hollande à Londres

François Hollande était à Londres pour rencontrer Ed Miliband et la communauté française. Il y a plaidé pour une régulation bien plus rigoureuse de la finance, avec le soutien du parti travailliste britannique.

"Je voulais venir à Londres pour dire que la finance doit être au service de l'économie, (elle doit) créer de la richesse, et non pas s'enrichir sur l'activité économique réelle"

François Hollande

"La finance non régulée est un très sérieux problème et a conduit à la crise financière de 2007. Nous devons réformer la façon dont fonctionnent la finance et le capitalisme. (François Hollande) a absolument raison".

Ed Miliband

 

Par ailleurs, les deux hommes politiques ont souligné leurs convergences de vue sur l'Europe et notamment sur la nécéssité d'ajouter des mesures en faveur de l'emploi et de la croissance dans les derniers textes européens. L'austérité seule ne permettra pas aux pays membres de retrouver le chemin du progrès et de réduire les déficits et dettes publics.

"Nous souhaitions que la croissance en Europe puisse être stimulée"

 

 

Les propositions de François Hollande pour l'Europe

Je proposerai à nos partenaires un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance pour sortir de la crise et de la spirale d’austérité qui l’aggrave. Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne dans cette direction. Je proposerai de créer des euro-obligations. Je défendrai une association pleine et entière des parlements nationaux et européen à ces décisions. Cinquante ans après le traité de l’Élysée, je proposerai à notre partenaire l’élaboration d’un nouveau traité franco-allemand.

 

Je défendrai un budget européen (2014-2020) au service des grands projets d’avenir. Je soutiendrai la création de nouveaux outils financiers pour lancer des programmes industriels innovants, notamment dans les domaines des technologies vertes et des transports de marchandise ferroviaires. Et je militerai auprès de nos partenaires pour une Europe de l’énergie.

 

Je proposerai également une nouvelle politique commerciale pour faire obstacle à toute forme de concurrence déloyale et pour fixer des règles strictes de réciprocité en matière sociale et environnementale. Une contribution climat- énergie aux frontières de l’Europe viendra compléter cette stratégie. J’agirai, dans le cadre du G20, pour une parité plus équilibrée de l’euro vis-à-vis du dollar américain et du yuan chinois en proposant un nouvel ordre monétaire international.

 

Pourquoi François Hollande est allé à Londres

 
"Je suis venu ici pour rencontrer Ed, pour dire ensemble que nous souhaitons que la croissance en Europe puisse être encouragée, stimulée. Et que nous avons besoin d’une Europe qui ait cette dimension.Je voulais aussi venir ici à Londres pour dire que la finance doit être au service de l’économie, doit permettre de créer de la richesse et pas s’enrichir sur l’activité économique réelle.Je voulais aussi que nous évoquions un certain nombre de sujets internationaux et notamment la Syrie (…).
Je souhaitais aussi que nous puissions évoquer les sujets de défense qui intéressent nos deux pays. Nous avons des accords, des traités qui nous unissent et qui permettent aussi d’avoir une dimension de défense dans le cadre de l’Europe.
Je souhaitais également donner tous mes encouragements pour les combats électoraux qui vous attendent. Moi j’en ai un qui arrive. Pour Ed Miliband il faudra qu’il soit patient. Mais en même temps je souhaite que l’élection en France puisse être aussi un élément de changement en Europe. Et que ce changement pourra aussi, je l’espère, se traduire en Grande-Bretagne."

L’abstention du Parti Socialiste sur le MES : explication

L’abstention des députés socialistes sur le MES se justifie par la volonté de renégociation du traité d’austérité. C’est une abstention de réorientation pour défendre une Europe plus solidaire et plus ambitieuse.

Le MES intervient trop tardivement face à la crise économique et financière qui a débuté il y a plus de trois ans. Il demeure insuffisant ! En effet, il exclue une intervention directe de la BCE qui ne dispose pas de licence bancaire et de réelles capacités d’action.

Le MES est soumis à la ratification préalable du Traité de stabilité, de coordination  et de gouvernance (TSCG), autrement dit traité d’austérité qui impose la transposition de la règle d’or dans le droit des Etats sollicitant l’aide européenne (considérant 5 du MES). Or, l’austérité ne peut être la condition de la solidarité.  

De même, le MES peut réduire la souveraineté de l’Union européenne en permettant l’appel à des fonds étrangers de pays qui ne respectent pas forcément les normes sociales et environnementales.

L’abstention des parlementaires socialistes sur le MES était donc nécessaire pour rendre possible la renégociation du traité d’austérité par François Hollande demain afin de le compléter par des mesures favorables à la croissance et à l’emploi.

 


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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 13:10

François Hollande était l'invité de la Matinale de la station de RTL entre 7h30 et 8h45. Il a répondu aux questions de Jean-Michel Aphatie, Laurent Bazin et Yves Calvi puis à celles des auditeurs. Il est revenu sur tous les grands sujets de sa campagne : fiscalité, éducation, prix des carburants...

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 12:07
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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 19:42

Lors de l’émission Parole de candidat, diffusée sur TF1 le 27 février, François Hollande a annoncé sa volonté de créer une nouvelle tranche d’imposition à 75 % pour les très hauts revenus : ce n'est pas sur la totalité de leurs rémunérations que les plus hauts revenus auront un taux d'imposition à 75 %, mais sur  ce qui dépassera les un million d'euros par an. Politiquement forte, cette mesure vise à sensibiliser les grands patrons sur les rémunérations excessives, et permettra de rétablir une redistribution équitable, les plus riches participant au redressement de la France.

"Pour les revenus de plus d’1 million d’euros par an, le taux d’imposition sera de 75 % ", a déclaré François Hollande sur TF1. Comment cette décision a été prise, de quoi s'agit-il, quelles sont les mesures autres mesures fiscales que François Hollande veut prendre? Toutes les réponses dans ce dossier.

COMMENT FRANÇOIS HOLLANDE A PRIS SA DECISION?

Le 14 février, Proxinvest, cabinet français de conseil et d'analyse financière publie un rapport sur la rémunération des dirigeants. Dans ce document, il est dit que les patrons du CAC 40 "ont bénéficié pour 2010 d'une hausse moyenne de 34% de leur rémunération, pour un montant moyen de 4,11 millions d'euros annuel. 11 dirigeants français dépassent pour 2010 le plafond de 240 SMICS annuels, soit actuellement, 4,6 millions d'euros par an."

Jean Marc Ayrault témoigne de la réaction du candidat dans une vidéo: "J'étais là lorsque François Hollande a appris que les patrons du CAC 40 s'étaient octroyés une augmentation de 34% de leurs rémunérations. J'ai vu son indignation, sa colère."


 

 

Le lendemain, François Hollande est à Rouen, dans sa ville natale. Le soir, devant 12 000 personnes, il prononce après le Bourget son deuxième grand discours de campagne. Nicolas Sarkozy vient d'annoncer sa candidature sur TF1 et a publié un article dans le Figaro Magazine où il vante "la valeur travail" défendu selon lui par le Président candidat.

A la tribune du Palais des Congrès, la réaction de François Hollande est sans équivoque et il transmet sa conviction au public venu nombreux: " Où est le respect du travail quand les patrons du CAC 40 s’augmentent de 34 % pour une rémunération moyenne de 4 millions d’euros par an — 240 années de Smic — et quand les mêmes considèrent que relever le Smic serait prendre un risque pour l’économie elle-même ?" 

 

 


 


Cette phrase est peut-être passée inaperçue, mais elle est la suite de la refllexion de de François Hollande sur les hautes rémunérations. Dans ses 60 engagements, François Hollande proposait déjà la suppression des stocks option et d'imposer un écart maximal de rémunération de 1 à 20 aux dirigeants desn entreprises publiques.

En allant sur le plateau de TF1, lundi 27 février, vers 22 heures, un échange s'engage entre Laurence Ferrari et François Hollande:
Laurence FERRARI
: Vous allez relever le taux d’imposition des hauts revenus justement ?
François HOLLANDE
: Oui, sur les hauts revenus, j’ai déjà dit, 150 000 euros de revenus, ce sera un taux de 45 % et j’ai appris, c’est vrai, les progressions considérables des rémunérations des patrons du CAC40. 2 millions d’euros en moyenne, par mois, comment l’accepter. 2 millions d’euros !
Laurence FERRARI
: Quel taux d’imposition alors…
François HOLLANDE
Et donc j’ai considéré et j’en fais ici, l’annonce que pour au-dessus de 1 million d’euros par an, eh bien, le taux d’imposition devra être de 75 %. Parce que ce n’est pas possible d’avoir, ces niveaux de revenus.

Mardi 28 février, en visite au Salon de l'Agriculture, François Hollande revient sur son annonce en en précisant l'esprit:

« J’avais depuis longtemps cette idée face à des rémunérations qui peuvent être excessives, voire même indécentes. Nous avons eu la publication des chiffres. Rendez-vous compte : il y a un certain nombre, très peu d’ailleurs, de dirigeants de grandes entreprises qui gagnent jusqu’à 250-300 smic en une seule année ! Est-ce normal ? Est-ce acceptable ? Donc pour un écart qui s’établirait au-delà de 100 smic par an, il y a nécessité d’un nouveau taux d’imposition. De façon à ce que les entreprises, lorsqu’elles distribuent un certain nombre de bonus, fassent attention. C’est un signal qui est envoyé. C’est aussi un message de cohésion nationale. Lorsqu’il y a des efforts à faire, et il y aura des efforts à faire, il nécessaire que ceux qui sont au plus haut dans la hiérarchie sociale, qui dirigent des entreprises, qui peuvent être grâce à leurs talents bien rémunérés, fassent aussi acte de patriotisme. C’est du patriotisme que d’accepter de payer un impôt supplémentaire pour que le pays se redresse. Et que ce soient les plus hauts revenus qui le fassent me paraît un bon exemple ».

Et François Hollande de préciser à la question d’un journaliste sur la possibilité des plus aisés de quitter la France :

« Je fais confiance à ces dirigeants. Ils n’ont pas besoin d’être rémunérés jusqu’à 200-300 smic annuel, voire davantage. Il y a un moment où lorsque le pays doit se redresser, lorsque l’effort doit être demandé à tous, ceux qui ont le plus doivent montrer l’exemple. Et nul besoin de leur imposer un taux supérieur s’ils se comportent avec la retenue nécessaire ».

Ecoutez les précisions de François Hollande au salon de l'agriculture en cliquant ici

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 12:20

Retrouvez les meilleurs moments de François Hollande sur TF1 hier soir en cliquant ici

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 00:00

Par Vincent Peillon, responsable du pôle Education, jeunesse, enseignement supérieur et recherche.

 

Pour justifier son bilan calamiteux sur l’éducation nationale, le président sortant a, ce matin, une fois de plus menti aux Français. En affirmant qu’il y avait un peu plus de 400 000 élèves de moins dans l’Education nationale depuis dix ans et 45 000 professeurs de plus, Nicolas Sarkozy a pris ses rêves pour des réalités et avancé des chiffres totalement fantaisistes, qui illustrent bien son mépris profond du débat démocratique.

 

Le recueil de données « Repères et références statistiques », publié très officiellement par l’Education nationale, et les séries statistiques de l’INSEE, permettent de rétablir la vérité :

- les effectifs d'élèves (premier et second degrés) sont passés de 2000 à 2010 - c’est à dire la période évoquée par Nicolas Sarkozy - de 12,166 millions à 12,017 millions ; soit une diminution de 149 000 élèves … très loin des 400 000 évoqués par le président sortant ;

- dans le même temps, les effectifs des personnels enseignants (public et privé, premier et second degrés) sont passés de 989 890 en 2001 à 928 458 en 2011, soit une diminution de 61 432 postes de professeurs ; et ce, sans compter les 14 000 suppressions de postes supplémentaires à venir pour la rentrée prochaine, ou les 35 000 postes de surveillants supprimés sur la même période.


Ces chiffres officiels ne font que confirmer ce que tout le monde savait déjà. Les Français ne sont d’ailleurs pas dupes. La réalité des fermetures d’écoles, de classes, les classes surchargées, les enseignants non remplacés, les dispositifs de soutien qui disparaissent, tout cela ils le vivent au quotidien. La véritable démagogie, la véritable extravagance, c’est de le nier. « L’école appartient au peuple », nous dit également le président sortant. Il aurait été bien inspiré de s’en rendre compte plus tôt. Il devrait d’ailleurs faire attention : les enseignants font aussi partie du peuple et il est dangereux de les désigner, après tant d’autres Français, à la vindicte de leurs concitoyens.


François Hollande consacrera les moyens nécessaires à une véritable refondation de l’école. La création de 60 000 postes d’enseignants, de médecins scolaires, de psychologues, de surveillants, d'éducateurs spécialisés... sera priorisée pour répondre aux véritables besoins, notamment dans le primaire et l’éducation prioritaire, et faire réussir tous les élèves. Elle sera au service des grandes réformes dont la République a besoin.

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 20:11

 


 
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